Marc Levy, La première nuit

Après "Le Premier Jour", paru il y a quelques mois, "La Première Nuit". On n’a jamais pu prendre Marc Lévy en défaut sur la clarté de ses titres : ils sont aussi transparents que son style. Près de 1000 pages pour nous raconter une belle histoire d’amour et une quête sur l’origine de l’humanité. Qu’en retenir ? Qu’en penser ?

C'est l'histoire d'Adrian et de Keira. Il est astrophysicien, le nez planté dans les étoiles du plateau d'Atacama. Elle est archéologue, les mains dans la terre éthiopienne. Ils se sont aimés, jadis. Ils vont se retrouver. Et grâce à la découverte d'une pierre aux propriétés fabuleuses, ils vont braver tous les dangers pour remonter à la source de la naissance de l'univers.



Eh bien voilà. C'est tout. Ou presque. L'intrigue de ces deux livres tient sur un ticket de métro. Pourtant, si le premier roman laissait le lecteur en plein suspense, le second conclut en crescendo. Laissée pour morte après un attentat en Chine, Keira va ressurgir dans la vie d'Adrian (qui en doutait ?) et ensemble, ils vont se mettre en quête de toutes les pierres qui doivent composer un "bijou" de quatre cent millions d'années en forme de rébus sur l'origine du monde. Puisque je parle d'attentat, le deux jeunes gens sont depuis le début de leur quête manipulés par un professeur anglais au demeurant assez sympathique, mais aussi surveillés, et même pourchassés par une puissante organisation criminelle.