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Les Parisiens louent leurs appartements grâce à Airnb

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Message  Admin Lun 17 Aoû - 4:36

Airbnb : ces Parisiens qui changent leur appartement en or


L'Obs_ Publié le 17-08-2015 à 13h27

Une heure et demie pour faire peau neuve. A l’heure de la pause déjeuner, Sophie (*) retrousse ses manches. Aspirateur, serpillière et chiffons, tout l’appartement y passe. Le studio meublé d’une quinzaine de mètres carrés doit être "nickel." Car deux Sud-Coréens arrivent dans la foulée et l’hôte ne voudrait pas leur "manquer de respect". Alors elle part faire deux-trois courses. En somme, la totalité du petit-déjeuner : beurre, confiture, miel, sucre, brioches, café, thé…

A 14 heures, l’appartement situé en plein cœur de Paris est fin prêt. Les cartes de l’office de tourisme sont étalées sur la table et les serviettes propres reposent dans la petite salle de bain. Sophie attend. Elle n’est pas agent immobilière, ni concierge, mais sans emploi. Et accessoirement, propriétaire de ce logement qu’elle loue via Airbnb. Une plateforme qui propose des locations de courte durée entre particuliers.

A 47 ans, Sophie a arrêté les locations "classiques". "L’idée m’est venue après une expérience malheureuse avec un jeune homme. Il ne payait plus les loyers depuis cinq mois et m’a rendu l’appartement dans un état lamentable." C’était la "goutte de trop". Les loyers l’aidaient en effet à rembourser le prêt qui lui a permis d’acheter le studio.

Entre 1.000 et 1.600 euros par mois


"J’ai posté une annonce sur Airbnb en février et ça a tout de suite marché. L’appartement est loué trois semaines par mois en moyenne", raconte-t-elle. Et pour le moment, "aucune mauvaise expérience."

Si elle a pu s’arranger en juillet pour partir en vacances - une amie du quartier s’occupait des "check in" et "check out" -, elle a passé son mois d’août chez elle, dans les Hauts-de-Seine. "Personne ne pouvait me dépanner donc j’ai choisi de rester et de faire tous les déplacements." Et l’emploi du temps peut se montrer chargé pour cette demandeuse d’emploi en quête de reconversion professionnelle.

Certes, Sophie ne chôme pas. Mais, à plein temps, cette activité lui rapporte beaucoup. Bien plus qu’avec une location classique. Alors son objectif premier - rembourser le prêt - a vite été oublié. "Je continuerai à louer tant qu’il me sera possible de le faire. Et puis je suis sans emploi actuellement donc j’ai le temps. Mais ce ne sera jamais un business pour moi", estime celle qui, pourtant, touche un véritable salaire grâce à la location de son appartement…

Quatre mois par an pour une résidence principale


D’autres n’ont pas hésité à sauter le pas. Comme son "amie qui possède plus de trois logements, tous mis en location sur Airbnb." Un business qui rapporte... aussi longtemps que la justice ne l’apprend pas. Car passer son appartement du statut d’habitat à celui de "meublé touristique" a un prix que beaucoup ne sont pas prêts à payer.

Si un propriétaire décide de louer sa résidence principale à des touristes, il peut le faire uniquement quatre mois dans l’année. Il devra également reverser une taxe de séjour pour chaque nuitée.

Pour les résidences secondaires - c’est le cas de Sophie - le propriétaire doit rédiger une déclaration préalable auprès de la mairie du lieu où se situe le bien. Mais dans certaines communes - plus de 200.000 habitants et celles des départements de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et des Hauts-de-Seine - une déclaration ne suffit pas. Le propriétaire doit demander une autorisation à la mairie pour modifier l’usage du logement.

L'accord du bailleur


La validation par la mairie est très difficile à obtenir et les conditions sont sévères. L'amende l’est aussi : 25.000 euros.

Pour les locataires qui souhaitent sous-louer, la date du bail est importante. Si le contrat a été signé avant le 27 mars 2014 et ne possède aucune clause qui interdit la sous-location, le locataire peut sous-louer sans demander l’accord du bailleur.

En revanche, si le contrat a été signé après le 27 mars 2014, l’autorisation du bailleur est nécessaire. Sans son accord, le bail du locataire risque d’être résilié.

"Beaucoup de locations via Airbnb sont illégales", affirme le responsable d’une société qui s’occupe des "check in", "check out", ménage et mise en ligne d’annonces pour le compte de propriétaires. "Obtenir un accord avec la mairie est trop coûteux et demande du temps."



Retrouvez l'article dans son intégralité : http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20150817.OBS4239/airbnb-ces-parisiens-qui-changent-leur-appartement-en-or.html
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